Le Royaume du Maroc a été élu, avec honneur, à la présidence du Comité Consultatif du Conseil des Droits de l’Homme (CCCDH), lors des élections organisées lundi à Genève, lors de l’ouverture de la 33e session du comité. C’est Mme Nadia Amal Bernoussi qui occupe désormais ce poste, marquant une nouvelle étape dans l’engagement du Maroc pour la promotion des droits humains.
Cette élection témoigne une fois de plus de la reconnaissance internationale du Maroc pour ses efforts soutenus en faveur des droits de l’Homme, tant au niveau national qu’international, dans le cadre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.
Les membres de l’ONU ont exprimé leur confiance envers le Maroc en élisant plusieurs experts marocains dans les différents organes des droits humains. Notamment, le Royaume a présidé le Conseil des Droits de l’Homme en 2024, soulignant la place centrale qu’il occupe dans les efforts mondiaux pour défendre les droits fondamentaux.
L’élection de Mme Bernoussi à la présidence est également une reconnaissance de son investissement personnel. Membre du CCCDH depuis 2020 et réélue pour un deuxième mandat en 2023 (2023-2026), elle est une figure respectée tant sur le plan national qu’international dans le domaine des droits humains. Elle siège également à la Commission de Venise et a contribué activement à la révision de la Constitution marocaine en 2011, tout en poursuivant ses recherches académiques sur les droits de l’Homme.
Le CCCDH, composé de 18 experts, a pour mission de réfléchir et de formuler des recommandations sur la promotion et la protection des droits humains à l’échelle mondiale. Lors de cette session en cours, qui se tient jusqu’au 21 février, le comité abordera des sujets cruciaux, tels que l’égalité des genres, l’établissement d’un ordre international plus juste, les droits des personnes handicapées, ainsi que les impacts des nouvelles technologies et de la désinformation sur les droits humains. Le comité se penchera également sur les effets de la pollution plastique sur l’exercice des droits de l’Homme, ainsi que la violence basée sur le genre exacerbée par les technologies, affectant particulièrement les femmes et les filles.
Cette présidence est une nouvelle étape dans le rôle croissant du Maroc au sein des instances internationales des droits de l’Homme.
Christiane EKAMBO