Au cours de sa participation au briefing trimestriel du Conseil de sécurité à New-York, le jeudi 28 septembre, la cheffe de la mission onusienne en RDC (Monusco) a tiré la sonnette d’alarme sur l’insécurité causée par les groupes rebelles à l’est du pays. Le point sur le retrait de la Monusco a figuré aussi dans ce document.
Poursuivant son exposé, Bintou Keita a parlé de l’importance d’un environnement propice à la mise en œuvre du plan d’action gouvernemental pour le retrait de la Monusco. Elle a réitéré son souhait que ce plan soit mené de manière progressive et responsable tandis que la Mission continue à s’acquitter de son mandat.
On se souviendra qu’au cours d’une autre réunion du Conseil de sécurité, les États-unis ont marqué des réticences contre un retrait précité de la mission des Nations unies pour la stabilisation de RDC.
« L’importance de la Monusco pour la RDC et la région est claire. C’est pourquoi les Etats-Unis sont inquiets de la multiplication des appels du gouvernement de RDC à un retrait de la mission après les élections de décembre », a déclaré l’ambassadeur américain adjoint à l’ONU Robert Wood.
Bintou Keita a rappelé que le Président congolais Tshisekedi a appelé à l’accélération du processus de départ de la MONUSCO, à partir de décembre 2023. C’était lors de l’assemblée générale des Nations-Unies qui s’est tenu du 5 au 29 septembre 2023, à New-York.
En RDC depuis 1999, auparavant sous l’appellation Monuc, la Monusco ( 1er juillet 2010 ) est la plus importante mission de l’ONU et la plus coûteuse.
Christiane EKAMBO