Au plus fort de la crise en Lybie, le Royaume du Maroc a toujours soutenu ce pays frère. En signe de reconnaissance, le Président du Conseil présidentiel libyen, M. Mohamed Younes El Menfi a dépêché un émissaire au Maroc pour présenter les remerciements de son pays à SM le Roi Mohammed VI pour le soutien constant à la cause libyenne.
Le message transmis par Sami El Menfi est l’expression des remerciements de son pays au Maroc pour son soutien constant et permanent, sous le leadership du Souverain, à la question libyenne qui se traduit à travers les multiples accords conclus, notamment ceux de Skhirat, Bouznika et Tanger.
Il souligne également l’importance accordée au renforcement de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). L’envoyé du Président du Conseil présidentiel libyen donne la côte d’excellence aux relations de fraternité liant la Libye et le Maroc, C’est le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita qui a reçu mardi à Rabat cet envoyé spécial.
« Cette visite vient réaffirmer l’excellence des relations de fraternité liant la Libye et le Maroc », a indiqué à la presse l’ambassadeur Aboubaker Ibrahim Ataweel, chargé D’Affaires à l’ambassade de Libye au Maroc. Et d’ajouter: « Le Royaume du Maroc a activement contribué au règlement de la crise libyenne et apporté tout son soutien pour la conclusion d’une série d’accords ». Il a rappelé dans la foulée que l’accord de Skhirat de 2015 demeure la pierre angulaire et une référence pour le règlement de la question libyenne.
Selon un communiqué du MAP parvenu à journaldesnations.net, cette visite s’inscrit également dans le cadre des efforts visant le renforcement de l’UMA pour répondre aux aspirations des peuples de la région à davantage de stabilité et de prospérité, a dit l’ambassadeur libyen, mettant en avant le rôle agissant joué par le Maroc en faveur de l’intégration maghrébine.
Une source proche du Conseil présidentiel libyen avait, rappelle-t-on, rejeté récemment en bloc toute velléité visant la création d’un cadre alternatif qui se substituerait à l’UMA, en mettant l’accent sur l’impérieuse nécessité de renforcer cet ensemble régional dont les bases ont été jetées en 1989 à Marrakech par les cinq pays de la région.
Christiane EKAMBO
