Alors qu’une lettre du Nonce apostolique, représentant du Pape François en RD-Congo a fait l’objet d’un encouragement à l’organisation prochainement, d’autres activités de protestation par la Coordination des laïcs catholiques -CLC- contre le Président RD-congolais Joseph Kabila, son homologue d’enfance, Denis Sassou Nguesso tente l’impossible. Mardi 09 janvier 2018, une délégation de l’épiscopat du Congo-Kinshasa a été reçue par le Président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso dans le souci d’éviter « le pire », après des violences à Kinshasa qui ont tendu les relations entre les catholiques et la kabilie.
Les évêques ont traversé les deux à trois kilomètres du fleuve Congo qui séparent Kinshasa et Brazzaville pour « rencontrer le Président Denis Sassou Nguesso », « chargé du suivi du mécanisme paix et sécurité en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs », a déclaré à la presse leur porte-parole, l’abbé Donatien Nsholé.
Le Président Denis Sassou Nguesso, en sa qualité du Président de la #CIRGL, a reçu en audience ce mardi, une délégation de la #CENCO conduite par Mgr Utembi Tapa. Au menu de leurs échanges, la situation politique en RD-Congo.
« La marche du 31 décembre dernier à Kinshasa a été évoquée », a-t-il déclaré. « Si l’on n’y fait pas trop attention, si on prend à la légère la situation, on risque de vivre le pire ».
L’interdiction et la dispersion de cette marche des catholiques le 31 décembre à Kinshasa a fait « au moins cinq morts », selon l’ONU et la nonciature apostolique, aucun d’après le gouvernement de Kinshasa.
JDN
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