Les travaux du Symposium international sur la justice transitionnelle ont pris fin ce samedi 6 décembre 2024 à Rabat, au Maroc. Ce Symposium de haut niveau organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à Rabat en commémoration du 20ème anniversaire de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), a réuni des acteurs marocains et internationaux des droits de l’Homme.
Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a souligné l’importance de ce type de rencontre dans un monde marqué par l’intolérance et les tensions. Il a mis en avant les réformes profondes initiées au Maroc grâce aux recommandations de l’IER, qui ont mené à des avancées législatives et à la Constitution de 2011 garantissant les droits humains.
Mohamed Ould Errachid, président de la Chambre des Conseillers, a évoqué la singularité de l’expérience marocaine, notamment son approche du dialogue et de la reconnaissance des violations passées, ainsi que l’importance des réformes institutionnelles et des réparations.
De son côté, Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, a souligné la réussite de ces transformations grâce aux sacrifices de l’État et de la société, permettant au Maroc de présider le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le Symposium a abordé les interactions entre la justice transitionnelle et les réformes législatives et constitutionnelles, ainsi que le rôle des institutions publiques et de la société civile dans ce processus.
Christiane EKAMBO