New-York/CSW68:  » Il faut tenir compte des femmes dans les Zones économiques spéciales pour une autonomisation plus accrue », (PCA Joséphine Mbombo Mesu)



Débutée le 11 mars à New-York, la grande rencontre des femmes sur les questions de leurs droits s’est terminée le vendredi 22 mars. Au terme de ces deux semaines d’échanges, les délégués des pays présents à la 68ème session de la commission de la femme ont pris deux résolutions majeures.

Il s’agit de renforcer le financement et d’appuyer les institutions en charge des questions féminines dans l’objectif d’éradiquer la pauvreté des femmes et des filles. Au regard de ces conclusions, la présidente du Conseil d’administration (PCA) de l’Agence des Zones économiques spéciales (ZES) en RDC, Joséphine Mbombo Mesu a indiqué au journaldesnations.net que l’autonomisation de la femme doit passer à l’échelle supérieure et briser le statut quo de l’informel.

Une vue d’une équipe de la délégation congolaise à côté du ministre du genre, famille et enfant aux travaux de la CSW68, à New-York.

C’est dans ce cadre qu’elle s’est réjouie de suivre les expériences des autres pays dans l’intégration des femmes dans les Zones économiques spéciales. « Il faut tenir compte des femmes dans les Zones économiques spéciales pour leur autonomisation. Nous fairons de notre mieux pour booster l’aunomisation des femmes entrepreneures grâce aux facilités qu’offrent les ZES dans notre pays », a-t-elle indiqué.

Et de poursuivre : « Etant une vision du chef de l’État Félix Tshisekedi qui s’est vue matérialisée par le ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya, les Zones économiques spéciales de la RDC donnent l’opportunité tant aux hommes qu’aux femmes dans la création des industries pour une production made in congo », a renchéri la PCA Joséphine Mbombo.

La PCA de l’Azes, Joséphine Mbombo Mesu à côté de la conseillère Bibi Kabibi Kasongo au cabinet du minstre de l’Industrie et le Directeur du cabinet adjoint du ministre du genre, famille et enfant de la RDC, à New-York


Actuellement, 10,3 % des femmes à l’échelle mondiale vivent dans l’ extrême pauvreté , et sont plus pauvres que les hommes. Le progrès vers l’éradication de la pauvreté doit être 26 fois plus rapide pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030.

La PCA Joséphine Mbombo Mesu est arrivée à New-York, au siège des Nations-Unies dans la délégation de la RDC, conduite par la ministre du genre, famille et enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko dès les premières heures du démarrage de la 68ème session de la commission de la condition de la femme.

Christiane EKAMBO, à New-York