Détenu depuis le 8 avril 2021, le journaliste français Olivier Dubois a, enfin, été libéré ce lundi, rapporte RSF, Reporters sans frontières, une organisation qui milite pour les droits des journalistes.
Le confrère avait été enlevé à Gao au Mali et pris en otage par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
La libération du journaliste français Olivier Dubois est un « immense soulagement après 711 jours passés au Mali en captivité« , s’est félicité Christophe Deloire, secrétaire général de RSF sur France 24.
Olivier Dubois devient ainsi le premier journaliste français à avoir autant d’années en otage depuis la guerre au Liban, estime RSF à travers ses notes d’information ce même lundi.
« Nous avions eu des nouvelles rassurantes à plusieurs reprises ces derniers mois, et encore très récemment : il semblait en bonne forme, mais la durée de sa captivité nous inquiétait », écrit l’organisation, qui salut la « mobilisation de tous ceux qui ont participé à la campagne pour sa libération. »
Sur son compte twitter, le président français parle d’un soulagement immense. « Je viens d’échanger avec Olivier Dubois : il est en bonne santé. Soulagement immense pour la Nation, pour ses proches et ses confrères journalistes. Grande reconnaissance au Niger pour cette libération », indique le Président Emmanuel Macron.
Olivier Dubois aux côtés de Jeffery Woodke
Olivier Dubois est libéré avec l’humanitaire américain, Jeffery Woodke, enlevé en octobre 2016, au Niger. Installé à Abalak au Niger depuis 1992, Jeffery Woodke travaillait pour une ONG chrétienne qui aidait les éleveurs locaux à s’adapter aux changements climatiques et promouvait la scolarisation des enfants, écrit le journal LaCroix.
Jeffery Woodke est libre après six années de captivité. « Il est en sécurité, je ne sais pas encore s’il est en bonne santé », a confié sa femme, Els Woodke, au New York Times.
Ils sont arrivés vers cet après-midi vers 15h à l’aéroport de Niamey. C’est demain mardi que le journaliste Olivier Dubois arrivera en France.
Rien n’a filtré, à ce stade, à propos des conditions du relâchement du journaliste français.
Djiress BALOKI/journaldesnations.net
