Nord-Kivu : des morts et des blessés après l’attaque de la barrière de Kyambogho près de Butembo

Un présumé groupe armé allié au Maï-maï a attaqué vers 22 heures de mercredi 12 janvier la barrière de Kyambogho érigée sur la nationale n°2 à ± 5 Kilomètres du centre-ville à la sortie sud de Butembo, dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la RDCongo.

De source officielle, l’attaque est attribuée à la faction Maï-maï dirigée par un certain « Baraka », un milicien très connue dans la région.

Joint par journaldesnations.net, un membre de la cellule d’animation communautaire (CAC) de la place témoigne : « Nous avons entendu des coups de feu dans la nuit. J’ai su que c’est la barrière de Kyambogho qui est attaquée comme ce n’est pas pour la première fois. C’était une panique généralisée dans cette zone comme la barrière est implantée à côté des maisons d’habitation ».

Une nouvelle attaque confirmée ce jeudi par des autorités militaires. Le porte-parole de l’armée congolaise dans la région dresse un bilan de 4 miliciens tués et un capturé lors de la riposte des forces de sécurité et de défense affectées à ce checkpoint.

« L’attaque est survenue au moment où les agents de l’ordre procédaient à un contrôle des véhicules et autres passants », ajoute le capitaine Antony Mwalushayi.

Au cours des échanges des tirs, un élément de la police et deux militaires des FARDC ont été blessés. Le policier est décédé sur place, indique Capitaine Antony Mwalushayi. Les soldats de leur côté, poursuivent des soins médicaux dans l’un des hôpitaux de Butembo, martèle cet officier de l’armée loyaliste à travers un message écrit et partagé sur les réseaux sociaux.

En dépit de l’assaut rebelle, les activités se déroulent normalement au niveau de ce poste de contrôle. « Les voitures et les mini-bus quittent la ville de Butembo pour Goma et ailleurs, pour dire que le trafic n’est pas interrompu. Tu me vois dans mon poste, nous sommes là pour servir la population », lance un agent de sécurité rencontré à ce lieu le matin de ce jeudi.

Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations