La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a condamné avec fermeté les récentes attaques meurtrières menées par les rebelles ADF entre le 9 et le 16 août 2025 dans les territoires de Beni et de Lubero, au Nord-Kivu.
Ces violences ont fait au moins 52 morts, dont huit femmes et deux enfants, en plus de nombreux enlèvements, pillages, incendies de maisons et destructions de biens. La Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a exprimé sa compassion aux familles endeuillées et dénoncé « des attaques intolérables qui constituent de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme ».
Face à cette nouvelle tragédie, la MONUSCO a annoncé le renforcement de ses actions de protection. Les 13 et 14 août, ses troupes ont assuré la sécurité de 206 civils réfugiés dans sa base de Mayi-Moya, avant de mener des patrouilles conjointes avec les FARDC. La Mission a également déployé des troupes supplémentaires à Komanda et Ofaye en Ituri, tout en intensifiant ses patrouilles diurnes et nocturnes dans des zones sensibles comme Oicha et l’axe Mavivi–Eringeti.
Tout en réitérant l’appel du Secrétaire général de l’ONU aux groupes armés étrangers à déposer les armes et regagner leurs pays d’origine, la MONUSCO a exhorté les autorités congolaises à ouvrir des enquêtes afin d’identifier et juger les responsables de ces crimes.
La Mission réaffirme son engagement à rester aux côtés des autorités congolaises et des communautés locales pour protéger les civils, réduire les tensions et stabiliser les zones affectées par les violences des ADF.
Jessy EK.