Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Modeste Mutinga Mutuishayi et le Ministre des Droits Humains Fabrice Puela, ont co-animé ce jeudi 1er décembre 2022, un briefing presse sur l’évolution de la situation humanitaire dans le Nord-Kivu et la campagne de solidarité en faveur des victimes des atrocités du M23/Rwanda.
Face au massacre de plus de 100 compatriotes perpétrés par les terroristes du M23 au village Kishishe dans le territoire de Rutshuru, le ministre des droits humains, Fabrice Puela ne pouvait pas caché son émoi.
Le ministre congolais des droits humains n’y va pas par le dos de la cuillère: « Le Rwanda est derrière des crimes graves commis en RDC depuis plusieurs décennies ».
Au cours de ce briefing, Fabrice a dénoncé les viols des femmes utilisées comme armes de guerre, l’enrôlement des enfants par la force et leur utilisation comme boucliers humains.
Le gouvernement de la RDC va mettre à la portée du monde entier un livre blanc qui va dévoiler tous les massacres passibles des crimes imprescriptibles commis par des groupes terroristes sur le sol congolais.
Le M23 a violé le cessez-le-feu
Prenant la parole, Patrick Muyaya a dit qu’il est aujourd’hui bien clair que le M23 à travers ces actes meurtriers de Kishoshe a violé le cessez-le-feu obtenu au sommet de Luanda du 23 novembre 2022.
« Il y a des jeunes qui disent non, et lorsqu’ils disent non, ils sont pris pour cible », a déploré le Ministre de la Communication et Médias.
Le ministre des droits humains a souligné que la RDC s’est engagée dans un processsus de Justice transitionnelle qui se focalise sur les victimes des grands massacres que nous avons connus. « Il faut que les bourreaux répondent de leurs crimes », a-t-il martelé.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a révélé que le M23 avec ses tireurs de ficelles cherchent à asphyxier la ville de goma en privant notamment la population d’eau. Haussant le ton, il a indiqué: « Nous ne sommes pas belliqueux mais nous devons assurer nos arrières ». Et de conclure: »l’option de la force n’est plus à discuter ».
Christiane EKAMBO
