48 heures après son retour à Kinshasa, F. Tshisekedi rejete l’idée de toute négociation avec Kabila

F. Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition et J. Kabila, président de la République

« L’heure est plus que grave. Notre patience a atteint ses limites, nous n’allons plus accepter aucune autre négociation avec le régime, Kabila doit partir », a-t-il insisté
Félix Tshisekedi Tshilombo, leader de la plus importante plateforme politique de l’opposition RD-congolaise, le Rassemblement a appelé mardi 5 septembre 2017, à Kinshasa à l' »unité » des forces anti-Kabila afin de pousser l’actuel président à abandonner le pouvoir d’ici à la fin 2017, rejetant l’idée de toute négociation avec le pouvoir. « Je lance un « appel pressent à la nécessaire unité de toutes les forces anti-Kabila pour accélérer le processus de l’alternance démocratique et libérer le pays d’ici au 31 décembre 2017 », a déclaré Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition, lors d’une conférence de presse.
Cette « union », ajoute-t-il, est la condition pour s’assurer « de barrer la route à l’imposture », 48 heures après son retour à Kinshasa dans un climat de tension alors que les autorités interdisaient un meeting de son regroupement.
Par ailleurs, Tshisekedi a accusé le régime du président Joseph Kabila d’avoir fait de la RDC « non seulement une vaste prison à ciel ouvert mais aussi un mouroir et un tombeau aux profondeurs abyssales ».
Journal Des Nations
 
AFP / VOA / MCN

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