Le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a effectué une visite de courtoisie ce samedi 14 septembre, à Léon Kengo wa Dondo, l’un des hommes les plus influents de la politique congolaise. Âgé de 89 ans, ce dernier a occupé de nombreuses fonctions clés au sein du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pendant plus de 50 ans.
Selon la presse présidentielle, le Président Tshisekedi et son hôte ont eu un entretien de plus chaleureux, abordant une multitude de sujets touchant tous les aspects de la vie nationale. Des observateurs qualifient cette rencontre de « rencontre entre deux ténors de la politique congolaise ».
Kengo wa Dondo, un véritable monument de la politique congolaise
Homme politique de premier plan, Léon Kengo wa Dondo a effectivement marqué de son empreinte la vie politique congolaise depuis les années 1960. Tour à tour Procureur général de la République, ministre des Affaires étrangères, Premier ministre (à deux reprises) et Président du Sénat, cet homme aura vu défiler de nombreux chefs d’État à la tête du pays.
Considéré comme un « patriarche » de la politique congolaise, Kengo wa Dondo jouit encore aujourd’hui d’un respect et d’une influence non négligeables, malgré son grand âge. Sa rencontre avec le Président Tshisekedi a donc été perçue comme un événement politique majeur, témoignant des efforts de réconciliation entrepris par le Chef de l’État.
Une rencontre hautement symbolique
Au-delà des considérations politiques, cette visite présidentielle revêt une portée hautement symbolique. En effet, Kengo wa Dondo a traversé plusieurs régimes politiques, démontrant ainsi sa capacité d’adaptation et sa ténacité au sommet de l’État congolais.
Dès lors, le fait que le Président Tshisekedi ait jugé bon de lui rendre visite peut être interprété comme un geste de reconnaissance envers ce « monument » de la politique nationale. Une manière pour le Chef de l’État de tisser des liens avec l’ensemble du spectre politique congolais, dans l’optique d’une réconciliation nationale tant attendue.
Josué KALUBI / Jdn