RDC: après l’échec de l’informateur, une deuxième fausse promesse de Félix Tshisekedi


Lors de la présentation du programme d’urgence de ses 100 premiers jours au sommet de l’État, à l’Échangeur de Limete à Kinshasa, le nouveau président congolais Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi avait promis de procéder à la libération des prisonniers politiques d’ici 10 jours. C’était exactement le 02 mars 2019. Et, c’est aujourd’hui mercredi 13 mars que ces 10 jours sont effectivement expirés, sans qu’un seul prisonnier politique ne soit libre.
 » Pour consolider les acquis de la démocratie dans notre pays , j’ai décidé de faire de la descripation un objectif majeur pendant les cents premiers jours de mon mandat. À cet effet , dans les dix jours , je vais prendre une mesure de grâce présidentielle au bénéfice des prisonniers politiques ayant été condamnés par des décisions coulées en force de choses jugées. Le ministre de la justice sera chargé de recenser tous les prisonniers politiques, d’opinions ou assimilés , sur l’ensemble du territoire national, en vue de leur prochaine libération « , avait déclaré Félix Tshisekedi.
À ce jour, aucune fumée blanche, ni sur la signature de ladite grâce présidentielle, moins encore sur la probable libération de ces derniers. Faisant allusion à la promesse faîte en Namibien sur la nomination d’un informateur dès son retour au pays, conformément d’ailleurs, aux dispositions de la Constitution, pour identifier la Majorité parlementaire afin de lui présenter un formateur du nouveau gouvernement, laquelle promesse qui n’a pas été réalisée, certains analystes politiques estiment que ceci est une deuxième fausse promesse faîte par le nouveau Chef de l’État depuis qu’il est entré en fonction.
Affaire à suivre…

René KANZUKU

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