La Dynamique des Femmes pour la Bonne Gouvernance (DYFEGOU) se réjouit d’abord de l’arrestation vendredi dernier de Salim Rashid Mohamed.
Ce dernier est présenté par les services des renseignements de l’armée congolaise comme chargé de propagande et informaticien de la rébellion ougandaise ADF, forces démocratiques alliées citées depuis plusieurs années dans des tueries dans la région de Beni et dans une partie de l’Ituri.
Dans un communiqué de presse rendu public ce mardi à Butembo, cette plateforme d’associations féminines pense que la maîtrise de ce terroriste recherché egalement au Kenya, permettra à l’armée congolaise « d’accéder davantage aux informations et renseignements sur des massacres dans cette partie du pays ».
Crainte d’affairisme au sein des FARDC
Dans ce document, la Dynamique des Femmes pour la Bonne Gouvernance prévient qu’elle suit de très près la situation afin que les erreurs du passé ne puissent se répéter. Elle fait allusion au cas d’un sujet tanzanien, collaborateur de l’ADF libéré contre un paiement de 80 mille dollars américains.
« Les investigations de la DYFEGOU ont révélé que ce sujet tanzanien avait été libéré contre le paiement d’une somme de 80.000 USD et contre ses lunettes infrarouges », apprend-t-on de Rose kahambu Tuombeane, Coordonnatrice de la plateforme des femmes.
« Les officiers impliqués dans cet acte d’injustice répréhensible sont le commandant du secteur opérationnel SOKOLA I Grand Nord et son chargé des renseignements », a-t-elle précisé.
C’est dans ce contexte qu’elle plaide pour une «détention de Salim Rashid Mohamed dans des lieux hautement sécurisés afin d’éviter son évasion ou sa libération avant qu’il donne des renseignements importants ».
D’après l’armée congolaise, Salim Rashid Mohamed, de nationalité kenyane a été arrêté dans le village de Kazaroho, en groupement BATANGI-MBAU dans le territoire de Beni.
Il est cité dans plusieurs embuscades tendues aux agriculteurs dans le Mayangose, ajoute un officier congolais basé dans la zone joint par journaldesnations.net.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/ Journal des Nations