Un deuxième cas déclaré positif à l’épidémie d’Ebola est décédé lundi 25 avril à Mbandaka, chef-lieu de la Province de l’Equateur (RDC), a-t-on appris ce mardi de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à travers son compte twitter officiel.
Il s’agit d’une femme de 25 ans, belle-sœur du premier malade également décédé le 21 avril dernier alors qu’il avait été admis au centre de traitement Ebola du coin.
Selon l’OMS, la dame avait commencé à présenter des symptômes 12 jours plus tôt. « Les intervenants sont à pied d’œuvre pour identifier rapidement et surveiller toute personne ayant eu un contact avec elle », indique l’Organisation.
A ce stade, au moins 145 personnes en contact avec les cas confirmés ont été identifiées. « Leur état de santé est surveillé de près », rassure l’OMS.
Les autorités congolaises ont déclaré une nouvelle épidémie d’Ebola samedi dernier au pays. Elle touche la zone de santé de Wangata, dans la ville de Mbandaka. Le premier malade était un étudiant de 31 ans, selon les agents de santé.
« Les résultats du séquençage du génome montrent que le nouveau cas d’Ebola survenu dans le pays provient d’un incident parallèle », informe l’OMS. Et de poursuivre : « des enquêtes sont en cours pour déterminer la source de la nouvelle épidémie et comment elle a infecté le cas confirmé ».
La République démocratique du Congo a connu 14 épidémies d’Ebola depuis 1976. Il y a eu six épidémies depuis 2018 seulement, l’événement le plus fréquent dans l’histoire d’Ebola du pays. Dans la province de l’Equateur, les précédentes flambées remontent à 2020 et 2018, avec respectivement 130 et 54 cas enregistrés.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations