Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réaffirmé, lors de la 43e réunion du Conseil des ministres, la nécessité urgente pour la République Démocratique du Congo de se doter de normes environnementales claires, cohérentes et efficaces.
Face à l’absence actuelle de référentiels réglementaires, les opérateurs économiques, industriels ou agricoles rejettent encore déchets, polluants et émissions sans cadre légal défini. Cette situation menace directement la qualité de l’air, de l’eau et du sol, avec des conséquences durables sur la santé publique et les écosystèmes.
Le Chef de l’État a rappelé que l’article 53 de la Constitution garantit à chaque citoyen le droit à un environnement sain. Il a également insisté sur le rôle stratégique de la RDC en tant que « pays solution » aux enjeux environnementaux mondiaux, notamment dans les négociations climatiques internationales.
La mise en place de normes environnementales permettra notamment de réguler efficacement les rejets dans les milieux naturels ; d’évaluer la conformité environnementale des installations industrielles et de faciliter la ratification de l’amendement sur les hydrofluorocarbures (HFC) au Protocole de Montréal.
Pour concrétiser cette ambition, une Commission ad hoc sera mise sur pied. Elle sera pilotée par la Ministre d’État en charge de l’Environnement et Développement durable, en collaboration avec le Ministre du Commerce extérieur et le Cabinet du Chef de l’État. Cette commission devra s’appuyer sur les projets déjà existants pour proposer un cadre réglementaire robuste et adapté aux réalités du pays.
Journal des Nations
