Les Chefs des Confessions religieuses membres de la Commission d’intégrité et Médiation Electorales -CIME- ont évalué ce mardi 25 juin 2019, le cadre juridique et institutionnel des élections en RD-Congo avec des experts recrutés par le Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba -MNS. Il y avait parmi ceux-ci, Denis Kadima Kazadi, directeur exécutif de l’Institut électoral pour la démocratie en Afrique australe -EISA-, le Professeur Jean-Louis Esambo, expert juriste spécialiste de droit constitutionnel, public comparé et de droit électoral et Mathieu Merino, expert électoral et chercheur associé au Centre de recherches pluridisciplinaires et comparatives à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris, en France.
Au cours de la rencontre, ils ont mené avec les chefs des confessions religieuses une réflexion approfondie et dépassionnée sur les leçons apprises et les défis de l’organisation des élections de 2006 à 2018. Le but: dégager des pistes de réforme possibles et nécessaires à l’amélioration de la qualité des élections en RD-Congo.
La réflexion a essentiellement porté sur les dispositions de la Constitution, en ce qui concerne le mode de scrutins des élections présidentielle, sénatoriales et celles des gouverneurs et vice-gouverneurs. Mais aussi, sur la loi organique de la CENI et la loi électorale en vigueur.
Plusieurs propositions allant dans le sens du perfectionnement de la qualité des élections congolaises ont été émises par les participants à la satisfaction de la délégation du MNS. Les Chefs des Confessions religieuses ont particulièrement insisté sur la nécessité de refaire l’homme congolais.
Après cette étape, les experts du MNS reviendront vers les Chefs des Confessions religieuses pour approfondir les échanges en vue de formuler des recommandations susceptibles d’orienter les discussions à venir autour des réformes électorales en RD-Congo.
HRM