RDC: la DG de Journal des Nations Christiane Ekambo reçoit le Prix de la liberté de la presse « Lucien Tshimpumpu » pour sa persévérance

Ce vendredi 03 mai 2019, le monde entier a célébré la journée internationale de la liberté de la presse. Cette grande fête des professionnels des médias a connu une ambiance toute particulière à la Rédaction de Journal des Nations. Il s’agit de la célébration du Diplôme d’Honneur décerné à Christiane Munoki NKengi Ekambo, Directrice générale et Fondatrice du média en ligne www.journaldesnations.net . Cet Oscar lui est délivré ce vendrdi 03 mai dans la salle Brel du Centre Wallonie-Bruxelles par l’Union nationale de la presse du Congo -UNPC-, dans le cadre de la 6ème édition du Prix de la liberté de la presse « Lucien Tshimpumpu« . À en croire les membres du jury, cette dernière s’est distinguée pour sa persévérance et ténacité dans la profession depuis 26 ans d’exercice sans relâche. Tout en remerciant les organisateurs, Christiane Munoki qui a dédié ce Prix à son cher époux le professeur Jean-Chrétien Ekambo, s’est réjouie en ces termes: »Ce Prix marque un symbole de la persévérance. Par rapport à ma catégorie, on m’a primé pour la persévérance, pour tout ce parcours que j’ai fait. Je suis restée longtemps dans le reportage et j’y suis toujours. Je pense qu’avec ce Prix, c’est ma consécration, je ne sais pas si je vais partir en retraite, j’y réfléchis encore. Sinon, je suis toujours dans la presse. Ce prix représente un symbole pour le dynamisme. C’est une référence ou un modèle pour les jeunes ». Et de de conseiller :  » Quoiqu’on soit marié, quoiqu’on ait des enfants, il faut toujours rester dans la profession. Surtout quand on a fait ses études, on doit y arriver jusqu’au bout, il faut vraiment persévérer. Il faut être impartial, c’est la ténacité et le professionnalisme qui comptent pour mieux faire. J’encourage toutes les filles à aller de l’avant. À côté de la persévérance, il y avait la ténacité. Avec mon âge, j’ai dû braver beaucoup d’embûches, parce qu’il y a le foyer, les enfants, mais aussi les reportages ».

Puis: » Je dédie également ce prix à toutes les femmes journalistes qui se sont arrêtées à mi-chemin, victimes des stéréotypes et préjugés qui constituent un frein pour l’épanouissement socio-professionnel ainsi que des considérations négatives qui annihilent tous les efforts fournis par celles-ci « .

René KANZUKU

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