Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) affirme avoir documenté 416 violations et atteintes aux droits de l’homme au cours du mois de septembre 2022 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Ces violations sont circonscrites essentiellement dans des zones en proie aux violences armées et des conflits notamment le Nord-Kivu, l’Ituri, le Sud-Kivu et le Tanganyika.
Ce qui donne une légère diminution de 4% par rapport au mois d’août 2022 soit 434 violations, rapporte le BCNUDH dans un communiqué de presse publié le 28 octobre à Kinshasa.
Dans ce rapport, des agents de l’Etat sont aussi comptés parmi les auteurs de ces abus aux côtés des milices locales et étrangères. « Ils ont commis 135 violations, ce qui correspond à 32% de toutes les violations documentées durant le mois de septembre », indique notre source.
Et de poursuivre : « Les groupes armés quant à eux ont été responsables de 255 atteintes aux droits de l’homme, soit 61% du nombre total des violations enregistrées sur l’ensemble du territoire ».
Le Nord-Kivu, l’Ituri, le Sud-Kivu et le Tanganyika, sont les provinces touchées. Il s’agit de 378 violations et atteintes entraînant ainsi la mort : « d’au moins 126 personnes civiles (106 hommes, 13 femmes et sept enfants), une diminution de 50% par rapport au mois précédent, liée en partie à une diminution de ce type d’atteintes de la part de certains groupes armés tels que les ADF », apprend-t-on de l’ONG qui milite pour le respect des droits humains.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net