Dans le cadre de la cérémonie officielle de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture célébrée le 07 juillet à Kinshasa, le Ministère des droits humains, en collaboration avec le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) , envisage la création d’un mécanisme de prévention de la torture en République démocratique du Congo.
Ce mécanisme national de prévention, a indiqué le ministre des droits humains, sera en adéquation avec le système de Paris. De ce, le ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela s’est dit disposé avec l’aide du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme à ce que des réflexions formelles aient lieu dans un cadre à convenir enfin qu’avant le 26 juin de l’année prochaine un mécanisme national de prévention soit créé.
Rebondissant dans le même ordre d’idée, le Représentant des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme en RDC et Présidente de l’ONG » Femme Solidaires pour la paix et le Développement », Dezy FURAHA, a indiqué le recours à la torture est formellement interdit. Que ce soit en droit international ou en droit interne en passant par le droit régional, son interdiction est donc absolue et sans appel, quelles que soient les circonstances de vie ou de mort.
La Représentante adjointe du bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), quant à elle, a tenu à rappeler que cette cérémonie est une occasion de marquer la détermination des Nations-Unies pour l’éradication de la torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants qui sont une négation de la dignité inhérente à l’être humain.
Une occasion pour les acteurs tant étatiques que non étatiques de faire un bilan de la situation dans leur pays, de réfléchir aux actions à entreprendre pour éliminer totalement cette pratique, contribuer à assurer ainsi l’application effective de la convention contre la torture adoptée le 10 décembre 1984 par les Nations-Unies.
Francis OTSHUDI/ journaldesnations