L’UNICEF a lancé la campagne d’appui à la rentrée scolaire pour « mobiliser les parents et les communautés afin d’envoyer tous les enfants – filles et garçons – à l’école, puis assurer leur maintien tout au long de l’année scolaire ». C’est ce qu’on peut lire dans son communiqué de presse publié lundi 4 septembre marquant la reprise des activités au primaire et au secondaire après près de deux mois de vacances.
En collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), l’UNICEF cible à travers cette initiative 27 millions d’enfants déjà scolarisés ainsi que près de 7 millions d’enfants qui sont en dehors de l’école sur l’ensemble du territoire national.
« Il ne suffit pas seulement d’envoyer les enfants à l’école, il faut aussi veiller à ce qu’ils soient bien nourris, en bonne santé et protégés notamment contre les violences pour qu’ils puissent apprendre dans de bonnes conditions et continuer leur cycle scolaire en s’épanouissant pleinement », a rappelé Grant Leaity, le Représentant de l’UNICEF en RDC cité dans le document consulté par journaldesnations.net.
Par ailleurs, l’organisation des nations-unies qui militent pour les droits des enfants dans plusieurs pays du monde rappelle : « la scolarisation et le maintien à l’école des enfants sont influencés par une multitude de facteurs externes, comme la disponibilité de l’eau, l’hygiène et l’assainissement au sein de l’école, la nourriture et des fournitures scolaires de base pour les enfants ».
Et de poursuivre : « De même, les mariages d’enfants, les grossesses précoces et les violences représentent des freins à la scolarisation et au maintien à l’école. Les filles sont plus susceptibles de se rendre à l’école quand elles ont leurs règles si de l’eau salubre est accessible, ainsi que des installations sanitaires adaptées. »
La détérioration de la situation sécuritaire à l’est de la RDC a un impact dévastateur sur l’éducation des enfants. Plus de 800.000 enfants ont été déplacés depuis le début de l’année et plus de 2.000 écoles ont dû fermer en raison de l’insécurité et de l’utilisation de ces infrastructures par des personnes déplacées dans les provinces de l’est.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/journaldesnations.net
