Sans leur quitus, la proposition de loi d’exemption des frais de justice pour les survivantes et témoins des violences sexuelles pourra s’éterniser dans les tiroirs des décideurs. Ces derniers constituant la solution, à l’instar des députés, sénateurs, membres du gouvernement et autres parties prenantes ont été ciblés par le réseau OSC-Médias.
Ainsi, le réseau OSC-Médias a convié une poignée d’entre-eux à une table Ronde le samedi 26 février 2022 avec l’appui de l’association Journalists For Human Rights International JHR/RDC.
Cette table ronde avait pour objectif global d’amener les décideurs à s’approprier et accompagner le plaidoyer pour le vote de la proposition de loi d’exemption des frais de justice aux survivantes et témoins des violences sexuelles en RDC mais aussi des personnes Vivantes avec handicap et vieillards.
Dans le cadre plus spécifique, cette activité a consisté notamment à mettre à la portée des décideurs le contenu de la proposition de loi d’exemption des frais de justice pour les survivantes des violences sexuelles et témoins et à encourager les décideurs à constituer un bloc pour soutenir et défendre l’initiative.
Il a aussi été question de penser aux modèles des plaidoyers et des Lobbying pour le gouvernement et le parlement afin de déboucher au vote de la proposition de la loi à l’assemblée nationale et sa promulgation après vote. Lors de cette table ronde, tous les participants ont également planché sur le renforcement des stratégies pour une implication des décideurs dans les suivis des démarches au niveau des différentes institutions du pays.
Représentée à cette table ronde par Cécile Lepira, la Ministre du genre, famille et enfant, Gisèle NDAYA LUSEBA a de son côté pris l’engagement d’accompagner cette proposition de loi au niveau du gouvernement congolais.
Il faut rappeler que la proposition de loi d’exemption de frais de justice pour les survivantes des violences sexuelles et témoins, portée à l’assemblée nationale le vendredi 28 janvier 20022 par le député National, Juvénal Munubo, a été envoyée au bureau d’études en attendant la session parlementaire de mars pour examen.
Francis OTSHUDI