Selon le BCNUDH, les Maï-Maï sont les principaux auteurs de violences sexuelles parmi les groupes armés (rapport avril)

Les cas de violences sexuelles liées aux conflits documentés en avril 2022 sur des victimes adultes sont restés stables par rapport au mois précédent. Dans son rapport publié le vendredi 3 juin, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a enregistré au moins 41 victimes adultes (toutes femmes) au cours du mois en revue (pour 42 au mois de mars 2022).

Comme le mois précédent, les groupes armés sont responsables de la majorité des violences sexuelles commises sur les civils, avec un total de 32 victimes en avril 2022.

Les principaux auteurs de violences sexuelles parmi les groupes armés sont les Maï-Maï (17 victimes), suivis des Nyatura (5 victimes), NDC-R (quatre victimes), Twa (trois victimes), divers autres groupes armés (deux victimes) et les Raïa Mutomboki (une victime).

Les agents de l’Etat ont quant à eux commis des violences sexuelles sur huit femmes au cours de la période en revue, attribuables à des militaires des FARDC et des agents de la PNC (quatre victimes chacun) et d’autres agents de l’Etat (une victime).

Rédaction/ journaldesnations.net