Dans sa mission de plaidoyer pour réparation de préjudices subis par les journalistes au Sud-Kivu, l’Association des Femmes des Médias, AFEM en partenariat avec Free-Press Unlimeted, a, ce jeudi 06 janvier 2022 organisé un atelier d’échange.
Cette rencontre d’échanges de plaidoyer et lobbying sur l’accès des journalistes à l’information et la liberté de la presse a réuni, dans la salle de l’INPP à Labotte, des journalistes et des autorités locales notamment le maire a.i de la ville de Bukavu Mukunda Sumuni Darius, le général de la PNC et le représentant du commandant des FARDC, Kirasi Mange Théophile.
Les précités, lors des échanges se sont engagés à collaborer avec la presse en ces mots : « les portes de la mairie, de la PNC et celles des FARDC resteront toujours ouvertes à toutes les préoccupations des journalistes ».
« Pour l’année 2022, j’espère que la collaboration entre la PNC et les journalistes sera très fructueuse, ouverte et permanente », a soulignéle général. Et il insiste: « Nous nous engageons à collaborer dans le respect mutuel avec la corporation de journalistes du Sud-Kivu ».
En ce qui est des préjudices et dont le cas récent et spécifique est celui des journalistes blessés le 02 décembre 2021, le général de la PNC a précisé qu’il n’y avait pas eu de tirs à balle réelle lors des accrochages au gouvernement provincial tel que nombreux l’on fait croire.
Pour éviter des désagréments entre la police et les journalistes, selon le maire a.i, il serait mieux que les journalistes aient des matériels comme un gilet, un dictaphone ou une caméra qui permettront de les distinguer avec d’autres personnes lors des manifestations.
Notons que parmi les objectifs qui ont poussé AFEM à organiser cette activité figurent la sécurité des journalistes, la liberté d’expression. L’objectif était également de pousser les autorités à lutter contre toute forme de violence faite à l’égard des journalistes.
Justine HULIKI/Sud-Kivu/Journal des Nations