Sud-Kivu/Bukavu: Le CICR présente à la presse ses réalisations pour l’an passé et ses perspectives pour 2022

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a organisé un café de presse ce jeudi 10 février. Au cours de ce face-à-face, la CICR a présenté aux journalistes de la ville de Bukavu les réalisations et les défis de 2021 ainsi que les nouvelles perspectives pour l’année 2022.

Stijn Houben, chef de la sous-délégation du CICR au Sud-Kivu et à Maniema précise que pour l’année 2021, des activités ayant différents volets comme l’accès à la nourriture, à l’eau potable, aux soins de santé mais aussi la promotion du droit humanitaire international auprès des groupes armés et forces armés ont été menées.

Pour la même année, ces activités ont été réalisées à Kalehe, à Fizi, à Maniema-Salamabila et dans les Hauts plateaux pour aider les populations civiles de ces entités victimes des conflits armés.

« Chaque fois qu’on travaille, on engage un dialogue confidentiel et bilatéral avec les groupes armés et forces armés pour répéter la promotion des droits internationales humanitaires ici au Sud-Kivu et à l’Est de la République Démocratique du Congo », martèle Stijn Houben.

Le précité fait également savoir que les victimes des violences sexuelles des zones à conflits sont aidées par les agent du CICR sur le terrain soit par une prise en charge médicale urgente, mais aussi par un suivi psycho-social dans une durée bien déterminée.

Le Comité International de la Croix-Rouge fait face à deux défis majeurs; l’aspect sécuritaire qui inclut les zones à conflits dans lesquels ses activités sont centrées notamment au Nord du Sud-Kivu, Kalehe, les montagnes et les Hauts plateaux, certaines parties de Fizi et de Maniema et l’impraticabilité des routes dans ces zones.

Le chef de la sous-délégation du CICR au Sud-Kivu et à Maniema a conclut son speach en ces mots:  » Il y aura continuation des activités prévues en 2021 avec différentes intensités un peu plus haut ou plus bas selon la zone. La situation humanitaire et quotidienne de la population civile au Sud-Kivu et à Maniema dont certaines zones restent préoccupantes sera aussi le cas en 2022 car il n’y a pas non plus de solution magique pour résoudre tous les problèmes du jour au lendemain ».

Cette activité s’est tenue dans la salle de conférence de l’hôtel Elisabeth situé en commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.

Justine HULIKI/ Sud-Kivu/ Journal des Nations