À l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le Caucus des Femmes de la province du Sud-Kivu appelle toutes les couches sociales en général et les femmes en particulier, à comprendre le contexte dans lequel est menée la lutte contre les violences basées sur le genre.
Lors d’une interview accordée à journaldesnations.net, Solange Lwashiga, membre dudit caucus explique en premier l’importance des documents juridiques qui permettent de mener des sensibilisations et des actions pour lutter contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre dans le pays en général et la province du Sud-Kivu en particulier.
Cette stratégie définit ces violences comme tout acte dirigé contre le sexe féminin et pouvant causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles et même psychologiques à la femme y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
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Nous avons par exemple la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre qui décrit la problématique que rencontre la femme qui est la plus grande victime des VBG. Cette journée est une journée tellement importante car grâce à elle aujourd’hui, il y a des femmes qui sont à des postes décisionnels », dit-elle.Elle explique que malgré les sensibilisations à grande échelle, il y a toujours une partie de la société qui n’a pas encore compris l’importance de la lutte.
Notons que c’est l’Organisation des nations unies (ONU) qui a proclamé en 1999, le 25 novembre comme journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette déclaration a été adoptée le 20 décembre 1993 par l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies (ONU).
Justine NTAMWENGE/ Sud-Kivu/ journaldesnations.net
