Le gouverneur de la province du Sud-kivu, Théo Ngwabidje Kasi s’engage à combattre toute forme de violences basées sur le genre, informe la cellule de communication du gouvernorat de la province.
Déclaration faite lors du lancement de la Campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux Femmes, en la salle Aquarius Labotte le jeudi 25 novembre 2021.
Cette journée avait comme thème : « Je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles » .
Vu l’ampleur inquiétante que connaissent les violences de nos jours, l’autorité provinciale a invité tous les acteurs à prendre des dispositions nécessaires afin de réduire le plus sensiblement possible les cas de violences basées sur le genre dans la province du Sud-Kivu.
Théo Ngwabidje Kasi a par la même occasion, remercié les partenaires qui ont organisé cette campagne qui va devoir engager sa lutte contre cette montée des violences sous diverses formes. Les formes les plus fréquentes sont les violences physiques, domestiques avec à l’affiche les incestes, les injures, les agressions physiques entraînant coups et blessures volontaires, les harcèlements sexuels en milieux professionnels, en milieux scolaires, les dénis des ressources et d’opportunités contre les femmes victimes des biens et autres ressources des familles, les mariages forcés et précoces contre les femmes et les jeunes filles et bien d’autres.
Le gouverneur a profité de cette occasion pour rappeler aux partenaires et aux participants à cette campagne que les activités qui seront menées durant ces 16 jours doivent s’inscrire dans l’objectif de la lutte contre la pendemie à Covid-19, car ce fléau détruit à petit feu l’état de santé des populations au même titre que les violences dans leurs diversités.
« Nul ne peut prétendre établir l’ampleur des cas des violences tant que les données fiables et authentiques n’auront pas été partagées avec les intervenants et authentifiés par le Ministre National du Genre qui en a les prérogatives de publication », conclut-il.
Justine HULIKI/ correspondante au Sud-Kivu