Difficile à croire, au regard de sa réputation, que le célèbre centre hospitalier » Nganda » où des grandes personnalités de la République Démocratique du Congo se soignent, réserve un traitement inhumain aux personnes vivants avec handicap.
Alors qu’on pouvait s’imaginer à une structure sanitaire aux standards internationaux, les enquêtes menées dans cette structure appartenant à un certain Dr Sulu s’avèrent très délicates.
Notez que le Centre Hospitalier Nganda n’a pas d’installations hygiéniques appropriées pour les personnes à mobilité très réduite.
Un patient confie à notre Rédaction qu’il a passé passé deux semaines sans se laver par faute d’installation hygiénique appropriées. Celles-ci ressemblent à une torture, une séquestration jamais vécue même dans les milieux carceraux.
Comme vous pouvez le constater à travers les photos, le malade interné ( personne vivant avec handicap) ne peut se déplacer qu’à l’aide de sa chaise roulante, une chaise roulante qui n’arrive même pas à accéder dans la salle de bain .
À cela, il faut noter que malgré ce traitement dégradant, le malade paie au moins 100 dollars américains par jour comme frais d’hospitalisation.
Vu son état et le traitement lui réservé, notre source s’est donnée la peine d’en parler au directeur général de cet hôpital de renom. Malheureusement, poursuit-elle, sa voix n’a pas donnée d’effets positifs.
Ce traitement réservé à cette catégorie de personnes par les autorités du Centre Hospitalier Nganda remet en cause tous les efforts fournis par le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi dans la valorisation de la personne vivant avec handicap en RDC.
Il y a lieu d’interpeller Ici, le gouvernement congolais à travers son Ministre de la Santé publique, Jean-Jacques Mbugani, de suivre de près ce dossier.
Dans un Etat dit de droit, les structures sanitaires doivent respecter les normes et les lois de la République.
Face à cette situation qui frise le droit humain, il est impérieux de se poser certaines questions.
Pourquoi le Centre Hospitalier Nganda a t-il accepté de recevoir les malades vivant handicap sachant qu’il ne réunit pas les conditions hygiéniques appropriées pour ce genre de personnes ?
Sous d’autres cieux, le droit aux installations sanitaires appropriées reste un droit non négociable qui amène parfois à de dommages et intérêts.
La Constitution congolaise stipule que les personnes handicapées « ont droit à des mesures spécifiques de protection , ce qui se passe au centre hospitalier « Nganda » mérite une attention particulière de la part des autorités congolaises.
Francis Otshudi.