Le Maire policier de la ville de Beni dans la Province du Nord-Kivu(RDC), Muteba Kashale Narcisse confirme ce mardi 25 janvier la libération d’une vingtaine de civils. Il s’agit des personnes arrêtées lundi lors d’une manifestation contre l’état de siège décrété suite à des massacres permanents dans la région de Beni.
Le premier groupe a été relâché la soirée du même lundi et le second ce mardi. Leur mise en liberté est l’une des résolutions prises au cours d’un dialogue qui a mis autour de la table le maire Muteba Kashale Narcisse, les acteurs de la société civile, le président des jeunes et certains députés nationaux qui séjournent dans la ville.
Pour l’autorité urbaine, ces jeunes ont été libérés afin de préserver le climat de paix en ville.
« Ils étaient à mon bureau, nous avons échangé ensemble, et j’ai vu que c’était important pour la paix que je puisse passer à libérer ces enfants innocents et c’est depuis hier que j’ai commencé à les libérer », explique le commissaire supérieur principal, Muteba Kashale Narcisse.
Mais le sort des meneurs des journées ville morte, tous des adultes, sera établi par la justice, insiste l’autorité urbaine.
« Les uns sont allés à l’auditorat hier. Aujourd’hui et demain, les autres vont y aller pour rencontrer la justice », lance-t-il.
Lors de ladite manifestation, plus de 30 civils avaient été interpellés par les services de sécurité, aux côtés d’un mort par balle et des blessés au cours de jet des projectiles. Les organisations de l’action sont notamment des activistes des groupes de pression et des mouvements citoyens dont le Mouvement citoyen « Lutte pour le Changement », Lucha.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations