Le président Félix Tshisekedi a prononcé son discours sur l’état de la nation ce samedi 10 décembre, devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès.
Au volet élections de son allocution, le président de la République a fait savoir que « pour consolider notre jeune démocratie encore fragile, le respect des cycles électoraux demeure une exigence. » Dans ce cadre, il a appelé les différentes parties à pouvoir se mobiliser pour que le prochain scrutin soit organisé dans le délai constitutionnel.
Après s’être « solennellement engagé » pour des élections voulues inclusives, transparentes et crédibles, le garant de la nation s’est dit « heureux et confiant d’affirmer que l’année 2023 sera essentiellement électorale, avec l’organisation de scrutins multiples et à tous les niveaux, sur la base du calendrier publié par la Commission Électorale Nationale Indépendante, le 26 novembre 2022. »
Selon ce calendrier évoqué par Félix Tshisekedi, les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs vont débuter ce 24 décembre 2022 dans la première des 3 Aires Opérationnelles et se poursuivront à travers le territoire national.
En outre, ce calendrier prévoit l’organisation des élections locales pour la toute première fois depuis des décennies. Par ailleurs, dans ce cycle, la CENI s’est résolue d’identifier et d’enrôler nos compatriotes de la diaspora dans 5 pays choisis en guise d’expérience pilote. Il s’agit de la République d’Afrique du Sud, du Royaume de Belgique, du Canada, des États-Unis d’Amérique et de la France.
Pour réussir cette année électorale, dit le président Tshisekedi, « j’ai instruit le Gouvernement à accompagner la Commission Électorale Nationale Indépendante et à ne ménager aucun effort relatif à la mise à sa disposition des ressources nécessaires à la réussite de ses opérations. »
Bien que financé par le gouvernement de la RDC qui ne rejette pas l’apport des partenaires, le cycle électoral est en proie à des situations de tensions dans le grand Bandundu des suites des conflits intercommunautaires qui sont parties de Kwamouth, au Kongo-Central ou au Haut et Bas-Uélé
Face à ces foyers de tensions qui peuvent endommager le cycle électoral, lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 14 octobre 2022, le président avait enjoint notamment tous les gouverneurs des provinces à activer les mécanismes de veille et de prévention des conflits communautaires, afin de prévenir et de favoriser la cohésion provinciale, facteur indispensable à la bonne tenue des élections.
Nibez/ journaldesnations.net