La ministre du genre, Mireille Masangu en tête-à-tête avec la Représentante spéciale du SG des Nations-Unies chargée des violences sexuelles commises en période de conflit


L’épineuse question de la lutte contre les violences basées sur le genre dans les zones des conflits était ce lundi 12 juin au menu des activités du ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko.

Dans son cabinet de travail, la ministre a échangé avec Madame Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit.

Leurs échanges ont tourné autour de la lutte commune qu’elles doivent mener contre les violences basées sur le genre dans les zones des conflits. Les deux personnalités ont également évoqué la question de la prévention et les causes profondes des violences sexuelles surtout dans la partie Est de la RDC.

 » J’ai évoqué avec la ministre tout le travail que nous sommes appelés à faire ensemble, pour prévenir les violences sexuelles, qu’on peut prévenir. Je lui ai fait quelques propositions de travail. On a évoqué toutes les causes profondes des violences sexuelles, surtout la situation qui se détériore rapidement dans l’Est du pays », a indiqué Pramila Patten.

Au cours de cette réunion de travail, la ministre nationale en charge du genre, famille et enfant et son hôte ont détecté les facteurs invisibles comme causes déterminantes des violences sexuelles. « Hormis la guerre, nous avons épinglé ensemble quelques facteurs invisibles, tels que la discrimination, la marginalisation, la pauvreté, l’exclusion de la femme », a renchéri la RSSG des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit.

La situation des déplacés, surtout les femmes et les enfants qui subissent les violences atroces a fait également partie du dialogue entre ces deux femmes influentes.

Christiane EKAMBO