Son épouse, ses enfants et les QG de l’Union Sacrée de la nation (UNS) étaient tous mobilisés et présents ce samedi 7 octobre lors du dépôt de candidature de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de décembre 2023.
Candidat à sa propre succession et candidat unique de la plate-forme UNS, le président de la République a déposé son dossier de candidature au Bureau de Réception et de Traitement (BRTC) de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans la commune de Gombe.
Lors de sa prise de parole, le président de la République qui a présenté sa vision du Congo de demain a attiré l’attention du peuple congolais sur des aspirants à la Présidence de la République fabriqués des officines depuis l’étranger pour promettre des merveilles.
« J’aimerai, à travers vous, mettre en garde notre population face aux candidats de l’étranger. J’ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cette vérité ne plait pas aux étrangers et ces derniers vont fabriquer les candidats qui viendront vous parler de plusieurs choses. Cependant, ne craignez rien car vous êtes les plus forts et vous devez rester vigilants face aux discours des uns et des autres », a-t-il prévenu.
Les partis politiques membres de l’Union sacrée ont répondu à l’appel lancé par le coordonnateur, Christophe Mboso Nkodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale. « Nous n’avons peur de personne. Nous allons soutenir notre candidat, nous allons le soutenir et nous sommes convaincus que notre candidat va remporter haut la main cette élection », a-t-il lancé pour convier les partisans à cet événement historique.
Convaincu de la victoire de Félix Tshisekedi au prochain scrutin, la veille, Christophe Mboso a indiqué : « Il faut tirer les conséquences du vote unanime qui a consacré le président Tshisekedi, unique candidat de l’Union sacrée de la Nation à l’élection présidentielle ».
Rassemblés depuis le bureau de la Poste sur le Boulevard du 30 juin, les membres de tous ces partis, ont accompagné le « Candidat Président » jusqu’à la CENI.
Christiane EKAMBO
