Imaginez un ciel d’encre, déchiré par des éclairs furieux, déversant des torrents d’eau sur une ville déjà à genoux. Ces images satellites, capturées à 16h15 ce vendredi, ne mentent pas : Kinshasa est au bord du précipice. Les experts, le visage grave, décryptent les signaux venus du ciel. Leur verdict est sans appel : la capitale congolaise s’apprête à replonger dans le chaos.
Une nouvelle vague de pluies diluviennes est attendue au milieu de la nuit, avec à la clé des rues transformées en torrents impétueux et des habitations rendues dangereuses, voire mortelles.
Mais au cœur de cette urgence climatique, une autre menace se profile : le silence. Le bulletin météo officiel demeure désespérément indisponible, victime d’un mystérieux problème technique. Une panne qui survient au pire moment, semant l’incertitude parmi une population déjà inquiète. Comment se préparer à l’inévitable sans données fiables ? Comment protéger les plus vulnérables face à la fureur annoncée des éléments ?
Alors que la nuit étend son voile sur Kinshasa, l’angoisse monte. Les souvenirs douloureux des inondations passées ressurgissent. La journée de samedi s’annonce tout aussi pluvieuse, faisant craindre une transformation de la capitale en zone sinistrée. Les autorités sont appelées à réagir avec rapidité et efficacité. Chaque minute compte pour protéger les vies et limiter les dégâts.
Face à la puissance implacable de la nature, les appels à la prudence se multiplient : éviter tout déplacement inutile et se mettre à l’abri devient une nécessité vitale.
Josué KALUBI