Bukavu-Accident maccabre: 8 écoliers et leur chauffeur périssent sur l’axe routier Lycée Wima

Neuf morts parmi lesquels 8 écoliers et leur chauffeur ainsi que 12 survivants. Bilan officiel communiqué à l’issu d’un accident routier dans la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu (RDC). Il a été signalé l’après midi de ce lundi 28 juin 2022 sur l’axe routier Lycée Wima à l’entrée principale de l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR/Bukavu).

D’après le Directeur de la Province Éducationnelle Sud-Kivu 1, les victimes sont des apprenants du Complexe Scolaire Hermann, une école privée agréé à Bukavu. « A la fin des cours, 20 élèves…sont montés à bord d’un minibus qui, par malheur a été percuté par un gros véhicule », explique le Proved Simon Zono. Sur place : « huit de ces apprenants ont trouvé la mort », ajoute-t-il.

Des sources médicales citées par le Proved rassurent :  » les 12 survivants n’accusent pas un état inquiétant bien que trois d’entre-eux ont reçu des chocs assez violents. Tous les douze survivants sont en observation à l’hôpital selon la décision des médecins « .

Sous une voix cassée, uniforme déchirée, l’un des rescapés, une dizaine révolue a tenté de revenir sur la tragique scène larmes aux yeux, se rappelant de ses collègues décédés.

 » Papa Lavie lui a dit d’arrêter la voiture mais il n’a pas voulu comprendre. Il a voulu faire la manœuvre lorsque tout d’un coup nous avons été renversé. C’est alors qu’on a ouvert le capot pour nous sauver nous qui étions à l’arrière de la voiture », témoigne l’apprenant voyant les corps de ses proches exposés au sol.

Les blessés ainsi que les morts ont été acheminés à l’hôpital général de Bukavu. Le véhicule accidenté a été conduit à la police de circulation routière (PCR). « Une enquête est en cours pour établir les responsabilités et appliquer les sanctions qui s’imposent », a annoncé sur son compte twitter, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.

Et de poursuivre : « le Gouvernement congolais présente ses condoléances aux familles éprouvées et « rassure de la prise en charge des funérailles ainsi que des soins médicaux des blessés« .

Justine NTAMWENGE/ Sud-Kivu/ journaldesnations.net