Longtemps perçue comme un outsider inattendu, la République Démocratique du Congo aborde la CAN 2025 avec un statut différent. Demi-finalistes en Côte d’Ivoire, les Léopards ne cachent plus leur ambition de décrocher un troisième sacre continental.
Lors du tirage au sort, qui s’est déroulé au Maroc le lundi 27 janvier dernier, en présence d’une délégation congolaise discrète, Sébastien Desabre et ses poulains ont été placés dans le groupe D, aux côtés du Sénégal, du Bénin et du Botswana. Un défi de taille, notamment face aux Lions de la Teranga, favoris du groupe et déjà engagés dans la course au Mondial 2026.
Le président du Comité de Normalisation instauré par la FIFA, Dieudonné Sambi Nsele-Lutu, a déclaré : « Le Sénégal est déjà dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2026. Le Bénin est une vieille connaissance après la dernière CAN en Côte d’Ivoire. Quant au Botswana, il faut être prudent avec cette équipe qui progresse, comme d’autres nations d’Afrique australe. C’est une situation que nous avons déjà connue et que nous maîtrisons bien ».
Un seul objectif domine : décrocher la troisième étoile dorée. « Nous sommes l’équipe la plus titrée de ce groupe et nous visons ce sacre. Nous l’avons manqué en Côte d’Ivoire, mais cette édition pourrait être la bonne », a confié M. Sambi Nsele-Lutu au micro de la CAF, en référence aux triomphes de 1968 (Éthiopie) et 1974 (Égypte).
Sébastien Desabre et ses joueurs savent donc à quoi s’attendre. Avec des ambitions affirmées et une pression grandissante, les Congolais doivent jouer bien plus qu’une simple phase de groupes pour prouver qu’ils font désormais partie des grandes nations du football africain.
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