Une hausse des températures a été constatée depuis quelques semaines dans la ville province de Kinshasa. Cette situation préoccupe fortement les habitants de la ville qui doivent multiplier les efforts pour tenir dans une ville la circulation routière est déjà peu favorable.
Fort de cela, le Docteur Olen Obe Nzem Serge vice-ministre de la Santé publique, hygiène et prévention a martelé sur le fait que la ville de Kinshasa était particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique en raison de sa densité démographique et de son urbanisation rapide.
Pour le ministère de l’environnement, d’autres causes s’ajoutent comme l’accumulation de tous les gaz carboniques liés à l’émission des gaz au niveau des échappements des véhicules mais aussi les différents déchets dans la ville et les industries brassicoles qui ont augmenté le taux de CO2 dans la ville de Kinshasa.
De son côté, METTELSAT (Agence nationale de météorologie et de télédétection satellite) a constaté des hausses de temperature inhabituelle en cette saison de pluie autour de 33 ou 34 degrés C durant la période allant du 1er au 13 mars.
Quelles sont les mesures préventives prise par le gouvernement?
Face à cette situation, le gouvernement a formulé des recommandations pour aider la population à faire face aux fortes chaleurs. Le Docteur Olen Obe Nzem Serge a insisté sur l’importance de rester hydraté en buvant beaucoup d’eau, de limiter les activités physiques en plein soleil, de limiter la consomation d’alcool et se protéger du soleil en portant des vêtements légers, voir même de lunettes de Soleil.
Ce sont des mesures préventives.
Ces mesures préventives consistent d’abord en « la sensibilisation de notre population, demander aux gens de ne pas être sous l’exposition directe du soleil parce qu’il y a des conséquences non seulement sur la santé mentale, mais aussi sur la peau et sur tout l’organisme parce que cette situation de chaleur va entraîner une certaine nervosité au niveau des gens et de la même manière ça va entraîner une déshydratation qui peut être mortelle si elle atteint les valeurs de 15 à 25 % surtout chez les personnes vulnerables enfants, adultes et malades. Il faut rester dans des endroits frais, se protéger et boire beaucoup d’eau sans attendre la soif », a recommandé le vice-ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Docteur Olen Obe Nzem Serge.
Enfin, le vice-ministre a appelé à la solidarité entre les citoyens pour veiller les uns sur les autres, en particulier les personnes les plus vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les malades.
Le gouvernement encourage les citoyens à adopter des comportements responsables pour se protéger afin de se mettre à l’abri des difficultés sanitaires qui peuvent s’en suivre.
Josué Kalubi/ JDN