Conflit au Sankuru : Daniel Aselo bouc-émissaire

 

En lieu et place de se surpasser et placer au plus haut niveau l’intérêt de leur province considérée aujourd’hui comme l’une des provinces la plus enclavée de la République démocratique du Congo, certains élus nationaux de Sankuru, totalement à côté de la plaque, s’attaquent unitilement au vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo, au sujet d’un conflit légendaire parfois alimenté par quelques dignitaires de la province et qui en tirent un bénéfice.

En fait, la situation qui prévaut au Sankuru date de longtemps. Et mettre la crise persistante de cette entité décentralisée sur le dos de l’actuel Vpm de l’Intérieur Daniel Aselo serait une façon de faire semblant devant une évidence qui, du reste, doit interpeller tous les Sankurois.

De Berthold Ulungu, ancien gouverneur du Sankuru, jusqu’à Joseph Stéphane Mukumadi, sans omettre le président de l’Assemblée provinciale, Benoît Olamba, chacun d’eux a joué sa partition dans ce conflit. L’interminable anormalité entre le gouverneur de province Joseph Stéphane Mukumadi et le président de l’Assemblée provinciale, Benoît Olamba n’a pas commencé avec Daniel Aselo, il faut être amnésique pour affirmer aujourd’hui que c’est le patron de l’intérieur qui alimente la crise au Sankuru.

C’est le lieu de rappeler que le Sankuru n’est pas la seule province à problème. À l’instar d’autres provinces en état d’instabilité, celle de Patrice Emery Lumumba bat le record depuis l’arrivée de Joseph Stéphane Mukumadi, présenté à l’époque comme un agneau qui hôte les péchés par ceux-là mêmes qui lui ont ensuite tourné le dos à cause de sa gestion calamiteuse.

À qui profite le désordre au Sankuru ?

Selon des informations recoupées par votre média auprès d’un échantillon des Sankurois, la population est le premier perdant de cette crise, et les bénéficiaires de ce désordre orchestré à partir des salons climatisés à Kinshasa sont les leaders Sankurois, députés, sénateurs qui seraient à la base de l’instabilité en province.

Mukumadi au Sankuru, 3 ans de gâchis…

Le Sankuru est l’unique province de cette législature où le gouverneur n’a pas encore réussi à construire même une toilette au profit de la population, aucune initiative allant dans le sens de désenclaver la province, chaque leader politique ne travaille que pour ses intérêts et ceux de sa famille, secteur ou groupement.

Pour tromper la vigilance de la population, il s’observe une sorte d’acharnement contre Daniel Aselo, avec une série de questions orales avec débats qui n’ont d’utilité qu’aux yeux de leurs auteurs.

 

Lopsi Tongano