La République Démocratique du Congo (RDC) a saisi l’occasion de la 37ᵉ session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, tenue à Genève, pour lancer un appel clair et urgent. Kinshasa a demandé la mise en place d’une commission internationale d’enquête afin de documenter et d’examiner les violations des droits humains perpétrées sur son territoire.
Dans une intervention marquante, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, a dressé un tableau sombre de la situation actuelle. Il a exhorté les membres du Conseil à agir sans délai pour répondre à la crise humanitaire qui frappe plusieurs régions du pays. « Les victimes de ces abus ne peuvent être laissées à elles-mêmes », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’une prise en charge rapide et efficace.
Des mesures concrètes ont été proposées. Kinshasa a demandé le soutien du Conseil pour garantir l’assistance humanitaire aux blessés, l’évacuation des cas les plus graves et la prévention des épidémies dans les zones touchées par les violences. Ces demandes illustrent la gravité de la situation et la volonté du gouvernement de mobiliser la communauté internationale face à cette crise.
Dans un contexte où le silence ne peut plus être une option, Kinshasa espère que cet appel rencontrera un écho favorable.
Josué KALUBI
