Sud-Kivu : le ministre en charge de l’éducation demande aux parents de Bukavu, Kalehe et Kabare de garder les enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre suite à la situation sécuritaire perturbée par les rebelles du M23

Le directeur provincial de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté Sud-Kivu 1, sur instruction du ministre principal en charge de l’Éducation, a demandé aux parents d’élèves de Bukavu, Kalehe et Kabare de garder les enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre.

Plusieurs établissements scolaires primaires de la ville de Bukavu, en particulier, et de la province du Sud-Kivu, en général, ont momentanément suspendu leurs activités en attendant l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province, caractérisée par la présence des rebelles du M23, qui tenteraient de conquérir Bukavu.

C’est le cas du complexe scolaire Mirale, Elite, Marie Reine, l’Ep. Matendo, et bien d’autres, qui ont renvoyé les enfants à la maison après qu’ils se soient présentés à l’école dans la matinée du vendredi 7 février 2025.

Interviewé à ce sujet, Paulin Mulume, un parent de la ville, a appelé les parents à suivre les orientations des gestionnaires d’écoles, mais aussi à suivre de près la situation sécuritaire dans la province afin de savoir à quel moment renvoyer leurs enfants en cours.

Il a également insisté sur le fait que les enfants doivent connaître l’histoire de leur pays à travers leurs géniteurs ; ils doivent savoir qui sont leurs ennemis afin de grandir avec un esprit de patriotisme.

Il convient de signaler que les institutions universitaires ont également suspendu les activités académiques dès ce vendredi 7 février, à travers des communiqués rendus publics, notamment l’Université Officielle de Bukavu (U.O.B.), l’Université Catholique de Bukavu (U.C.B.), et l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR).

Ces institutions appellent les étudiants à rester vigilants, à suivre scrupuleusement les recommandations des autorités compétentes et à prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer leur sécurité.

Justine NTAMWENGE/Sud-Kivu

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