Election-RDC: L’IRDH dénonce la tentative de l’auto-proclamation des candidats, ( Document IRDH)


 L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) est vivement préoccupé par la tentative de l’auto-proclamation des candidats, l’entretien de la méfiance contre la Commission électorale nationale Indépendante ( CENI) et la promesse de la proclamation des résultats par des églises.

L’acte final du processus électoral ne peut être posé par un acteur non habilité, en dehors des institutions organisatrices auxquelles les parties prenantes se sont confiées. Il exposera le pays au risque d’atteinte à la paix post-électorale, contrairement au premier alinéa de l’article 52 de la Constitution qui stipule que « Tous les Congolais ont droit à la paix […] ».


L’Institut est parmi les rares organisations qui militent pour le strict respect de TOUTE la Constitution, les lois et décisions administratives des institutions établies de la République. Il a mené 22 plaidoyers pour des élections apaisées et inclusives, à la présidentielle 2023.

A ce titre, il a lutté, notamment, contre : La « congolité » connue sous le nom de « Loi Tshiani » qui proposait, avant la campagne électorale, d’exclure les candidats qui ne sont pas nés de « père et de mère » congolais, contrairement aux articles 10 (3e al.) et 12 de la Constitution ;
 La tentative d’exclusion du Candidat « KATUMBI », pendant la campagne électorale, au motif qu’il serait de nationalité zambienne, contrairement à la décision de la CENI et à l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle validant sa candida

L’IRDH s’est félicité de la campagne apaisée et de la tenue des élections, en dépit des appels à la rébellion de l’ancien Président de la CENI, de l’entretien de la psychose par ceux qui ne voulaient pas des élections et de la tentative de sabotage observée le jour du scrutin.