24h après la publication d’un communiqué conjoint FCC-CACH, le mouvement politique Force du Renouveau regroupant des jeunes dissidents d’Ensemble de Moïse Katumbi ont réagi. D’entrée de jeu, ces derniers ont salué l’acte posé par ces deux familles politiques.
À en croire une déclaration rendue publique ce jeudi 07 mars par ces jeunes congolais, le communiqué conjoint de CATCH-FCC est une preuve de sagesse de la part du président de la République Félix Tshisekedi, étant donné que les résultats attendus vont renforcer un climat de paix pour l’intérêt supérieur de la Nation.
Pour y arriver, la Force du Renouveau que coordonne Ludovic Kalengayi pense que le Chef de l’État a intérêt à aider l’opinion qui se pose tout de même la question de savoir sur base de quelle loi, les deux camps ont-ils signé cet accord. Si l’idée est d’instaurer l’État de droits à travers ce tandem, Force du Renouveau propose ce qui suit:
1. Un bureau d’étude parallèle au sein de toutes les institutions pour surveiller les actions de la République, afin d’éclairer l’opinion quand rien ne semble marcher. Cette stratégie permettra à ce que la multiplicité des ambiguïtés puissent cesser.
2. Avant que le formateur soit nommé par le président, ce bureau d’étude que nous proposons, constitué rien que des jeunes, examinera le formateur du gouvernement proposé de par son passé. Et, ce bureau aura le droit de demander au président honoraire de proposer un autre nom, si la personne proposée a un passé ou réputation sombre. L’application de cette proposition permettra également à l’opinion de comprendre les raisons de la désignation.
« Nous devons faire attention à tous les pièges de toute part, car nous voulons le vrai changement, et non un changement abstrait. La fumée qui voilait la face a déjà été enlevée, l’alternance s’impose et la RDC passe d’une étape à une autre. Et, cela nous fait penser à la cohabitation de velours (en 1993)Balladur est vice premier ministre jusqu’en 1995 , nommé par Mitterrand. Nous en appelons à la mobilisation de la jeunesse à aider cette cohabitation que nous qualifions de force », ont-ils conclu.
René KANZUKU