L’Inspection Générale des Finances (IGF) a officiellement un nouveau chef. Christophe Bitasimwa a pris ses fonctions ce vendredi 16 mai 2025, succédant à Jules Alingete Key dans une cérémonie empreinte d’émotion et de promesses. « On ne remplace pas Alingete, on lui succède », a déclaré Bitasimwa avec humilité, reconnaissant l’héritage colossal laissé par son prédécesseur.

L’inspecteur général Bitasimwa n’a pas tari d’éloges envers Alingete, soulignant que « l’image de marque de l’IGF est aujourd’hui à un très haut niveau grâce au leadership de ce dernier ». Il s’est engagé à maintenir le cap, assurant qu’il gardera « le même élan » pour traquer la corruption et garantir la bonne gestion des finances publiques.
De son côté, Jules Alingete a exprimé sa confiance envers son successeur, affirmant connaître ses capacités et ne pas douter qu’il donnera le meilleur de lui-même. « Vous avez marqué votre saison, et j’en suis très fier », a déclaré Anthony Nkinzo, directeur de cabinet du Chef de l’État, à l’endroit d’Alingete, saluant son passage à la tête de l’IGF. Il a par ailleurs rappelé à Bitasimwa les exigences du « Commandant suprême » : discrétion, assiduité et méticulosité.
Nkinzo a également souligné le rôle important de l’IGF, qualifiant le contrôle financier d’« arme silencieuse mais redoutable ». « Le contrôle ne fait pas beaucoup de bruit, mais il fait mal », a-t-il averti, soulignant l’importance de cette institution dans la lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics.
L’IGF, service spécialisé de la Présidence de la République, est chargée du contrôle et de l’audit de la gestion des finances publiques. Sa mission est d’assurer la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des ressources de l’État. La passation de pouvoir entre Alingete et Bitasimwa marque une nouvelle étape dans cette mission cruciale. L’IGF continuera-t-elle sur sa lancée ? L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : les projecteurs restent braqués sur cette institution clé.
Josué KALUBI