Inquiétude de la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation

Pour la 4 ème fois seulement, le 9 septembre sera considéré dans le monde comme la journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques.
La résolution 74/275 de l’Assemblée générale de l’ONU vise par l’entremise de l’UNESCO et l’UNICEF, la sensibilisation du public sur le sort des millions d’enfants vivants dans les pays touchés par un conflit.

A cet effet, une coalition d’agences des Nations Unies et d’organisations non gouvernementales du domaine de l’éducation avait été depuis 2010.


Il s’agit de la Coalition Mondiale pour la Protection de l’Education contre les Attaques (GCPEA en anglais).

Son objectif est la résolution des attauqes ciblées contre l’éducation pendant les conflits armées.

Bien des cas illustrent les violences contre l’éducation en temps de guerre, GCPEA précise que plus de 3 000 attaques contre l’éducation ont eu lieu en 2022, une augmentation de 17% par rapport à 2021.


Ces attaques ont eu lieu principalement dans trois pays : l’Ukraine, Le Myanmar (Ex-Birmanie) et le Burkina Faso.

La Directrice exécutive de la GCPEA, Diya Nijhowne tire la sonnette d’alarme sur ces attaques contre l’éducation.


 » L’ augmentation inquiétante des attaques l’année dernière (2022) souligne la nécessité urgente pour les forces armées et les groupes armés non étatiques de protéger l’éducation » a-t-elle confié le 6 septembre dans un communiqué exploité par journaldesnations.net.

Pour sa part, l’UNESCO RDC indique une voie de sortie face à ses attaques qui ciblent le secteur de l’éducation. Le représentant de l’UNESCO en RDC a déclaré « Nous proposons la création d’une passerelle entre l’intervention humanitaire et le développement à long par l’éducation ».

Il s’est exprimé mercredi 6 septembre au cours d’une conférence de presse organisée par la mission onusienne en RDC.


De son côté, le Dr Isaisa Barreto do rosa sollicite une collaboration avec le Ministère de l’EPST, le Ministère de Formation Professionnelle et Métiers ainsi que le Ministère des Affaires sociales pour aboutir à un plan et programme calibrés au contexte des attaques.

Une solution qui viendrait à point nommé pour la RDC qui vit un véritable marasme puisque plus de plus de 160 000 enfants ont été privés d’éducation à cause des incidents perpétrés sur 416 écoles en terre congolaise et ce, entre janvier et juin 2023 rapporte Cluster Education Mondial.

Déodat NTANGU