Sud-Kivu: maintenue après une motion de défiance, Geneviève Mizumbi promet de travailler doublement pour améliorer le secteur éducatif de la province 

Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique dans la province du Sud-Kivu, madame Geneviève promet de travailler encore plus pour améliorer le secteur de l’enseignement dans cette partie du pays. Elle a fait cette promesse après que la motion de défiance initiée par certains députés ai été rejetée par la majorité de ces derniers lors de la séance plénière de mercredi 11 mai 2022 tenue à l’assemblée provinciale.

Geneviève Mizumbi dit remercier non seulement tous ceux qui ont voté contre la dite motion de défiance initiée contre elle mais aussi tous ceux qui ont voté pour la motion puisqu’ils sont libres dans leur choix.

« C’est la démocratie, ceux qui ont voté pour moi je les remercie et ceux qui ne l’ont pas fait je les remercie aussi, c’est une grande joie et une occasion pour moi de suivre toutes les recommandations données dans la plénière », a-t-elle confiée.

Celle-ci promet de recueillir toutes les recommandations en vue d’ajouter un plus dans l’avancement de la province particulièrement l’avancement de son secteur, celui de l’éducation.
Par ailleurs elle affirme que l’augmentation ou pas des frais de participation à l’examen d’État ne ressort pas de ses attributions.

« Ça c’est une question technique puisque ce n’est pas moi qui fixe les frais de participation aux épreuves d’État. Le comité habilité à le faire va encore se réunir et on ne sait jamais.
Quelque chose peut changer, mais je ne confirme rien », a-t-elle fait savoir.

Rappelons que sur les 46 députés présents dans l’hémicycle, 17 ont voté pour la motion, 29 contre et le reste de bulletins étaient nuls. Ce vote maintient donc Geneviève Mizumbi à son poste de ministre provincial des études primaires, secondaires et techniques « EPST » précédemment accusé pour la hausse des frais de participation à l’examen d’État et fixation des frais de participation à l’ENAFEP au sein des écoles primaires privées et autres griefs.

Justine NTAMWENGE/ Sud-Kivu/Journal des Nations