Le bureau de l’administrateur militaire de Mahagi dresse un bilan provisoire de 9 personnes massacrées au cours d’une incursion des hommes armés l’après-midi de lundi 19 décembre dans le village Azimini du groupement Adra en territoire de Mahagi, de la Province de l’Ituri, en République Démocratique du Congo. Parmi les victimes figurent : « Une femme de troisième âge, 8 enfants et 3 blessés », rapporte la même source à travers un message écrit.
Le groupe d’autodéfense ‘’Zaire’’ est de nouveau cité dans ce drame sécuritaire où il opère en dépit de l’instauration de l’état de siège, une mesure d’exception censée mettre un terme à l’activisme des milices locales et étrangères dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Depuis décembre courant, ce groupe armé est accusé d’avoir orchestré d’autres attaques meurtrières dans le même territoire. En date du 15, renseigne l’autorité territoriale, la milice ‘’Zaire’’ avait tué 12 civils et incendié des maisons notamment dans deux villages : « Yatsi et Rutsi’’.
Une autre milice violente dans cette partie congolaise, c’est la CODECO, coopérative du développement du Congo. Cette dernière, le 17 décembre, avait exécuté personnes lors de leur incursion dans deux villages, dont ‘’Akpe et Lolopa’’. Sur place, aumoins 150 cases avaient rendu en cendre, martèle le bureau de l’administrateur militaire de Mahagi.
Dans la région, les autorités territoriales prêchent alors la cohabitation pacifique entre les différentes communautés ethniques pour une paix durable. Des acteurs de la société civile plaident, à leur part, au lancement des opérations militaires « robustes » à l’encontre de ces assaillants à la base du désastre sécuritaire dans plusieurs entités de l’Ituri.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net