L’insécurité grandissante dans la province de l’Ituri, sous état de siège instauré par le président Félix Antoine Tshisekedi dans le but d’éradiquer complètement les auteurs de tueries, demeure préoccupante. Ces exactions, perpétrées par des groupes armés locaux et étrangers, ont infligé de graves pertes humaines et matérielles. Parmi ces groupes, on retrouve la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO), l’Autodéfense Zaïre, les Forces Démocratiques Alliées (ADF) et d’autres encore.
Dans une interview exclusive accordée au Journal des Nations ce samedi 21 décembre 2024, M. David Ramazani, activiste des droits de l’enfant dans la province de l’Ituri, déclare que près de la moitié des civils tués dans cette région sont des enfants, victimes des exactions qui sévissent dans cette partie de la République Démocratique du Congo (RDC).
Outre les enfants tués, beaucoup d’autres vivent actuellement dans des orphelinats après avoir été abandonnés par leurs parents, qui, ces derniers temps, mènent une vie misérable dans ces espaces.
Par ailleurs, cet acteur des droits de l’enfant dénonce le fait qu’aucun crime commis contre les enfants ne restera impuni. Des actions sévères seront entreprises contre ces bourreaux, qui, à ce jour, sont responsables de plusieurs actes de crimes contre l’humanité.
Il est à noter que les territoires d’Irumu, Djugu et Mambasa restent les principaux théâtres d’opérations des groupes armés locaux et étrangers, responsables des tueries dans la province de l’Ituri.
Olivier OKANDE/Ituri
