Au moins 29 personnes ont été tuées en l’espace de deux semaines lors des attaques armées dans le territoire de Mambasa, dans la Province de l’Ituri (RDC). Ces atrocités sont attribuées aux combattants de la rébellion ougandaise de l’ADF, forces démocratiques alliées très violents dans la région de Beni et une partie de l’Ituri.
C’est l’ONG locale Convention pour le respect des droits humains (CRDH) qui a livré ce lundi 21 février 2022 ces statistiques.
Bilan global : « 4 personnes blessées, 25 maisons incendiées, 5 motos brûlées ainsi que boutiques, pharmacies, hôpital vandalisés et certains personnes portées disparues et cela dans l’intervalle de 14 jours du 5 au 19 février… », explique Gilbert Sivamwenda, coordinateur de la CRDH antenne de Mambasa.
D’après la même source, » l’ennemi circule en électron libre sans s’inquiéter ». Conséquence :« Cela augmente l’impatience de la population et le déplacement massif vers les zones supposées sécurisées, »déplore cet activiste des droits humains.
Gilbert Sivawenda appelle « tous les services de sécurité de prendre au sérieux les alertes de la population afin d’éviter les tueries en grande échelle ».
La violence accrue est décriée au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces situées à l’Est de la RDC, en dépit de l’instauration de l’état de siège, une administration militaire et policière. Également, la mutualisation des forces entre l’armée congolaise et ougandaise. Objectif : » anéantir la milice Ougandaise ADF sur le sol congolais « , car « pointés du doigt dans les derniers attentats signalés il y a peu à Kambala ».
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/Journal des Nations