Suite au braquage du MB Lounge, survenu le lundi 17 février dernier au rond-point des Huileries à Kinshasa, huit suspects ont comparu ce mercredi 5 mars devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe. Accusés d’avoir orchestré cette attaque violente contre l’établissement du boxeur congolais Martin Bakole et un bureau de change voisin, ils sont poursuivis pour vol à main armée et association de malfaiteurs.
L’audience s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables politiques, dont Jacquemain Shabani, vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, et Constant Mutamba, ministre d’État en charge de la Justice. Ce procès, inscrit dans le cadre des opérations de lutte contre la criminalité urbaine “Zéro Kuluna” et “Ndobo”, vise à illustrer la fermeté des autorités face à la montée du banditisme dans la capitale congolaise.
Rappelons qu’en plein jour, le 17 février dernier, des hommes armés avaient fait irruption dans l’établissement, semant la terreur en ouvrant le feu avant de prendre la fuite avec une importante somme d’argent. Cet acte criminel a une nouvelle fois mis en lumière l’insécurité qui pèse sur la ville, alimentée par des réseaux de criminels souvent bien organisés.
Après plusieurs heures de délibération, le tribunal militaire a rendu son verdict : les accusés ont été reconnus coupables et condamnés à de lourdes peines. La cour a également ordonné le versement de 160 000 dollars à Martin Bakole, en guise de dommages et intérêts pour les pertes financières et les préjudices subis. Une décision qui vise non seulement à indemniser la victime, mais aussi à envoyer un signal fort aux criminels et à leurs complices armés.
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