La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé, depuis le 20 juillet 2022 à Marrakech, la tenue d’un sommet États-Unis-Afrique en décembre à Washington, pour discuter de défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique.
Ce sommet, que le président et la vice-présidente des USA ont le plaisir d’accueillir est prévu du 13 au 15 décembre. Kamala Harris espère ainsi que « cette rencontre démontrera l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les États-Unis et l’Afrique ainsi qu’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes ».
Pour la vice-présidente, l’objectif de son administration « est de promouvoir une croissance et un développement économiques inclusifs et durables sur tout le continent, d’accroître les flux de capitaux et d’encourager l’esprit dynamique d’entrepreneuriat et d’innovation qui prévaut dans toute l’Afrique ».
En effet, 7 milliards de dollars d’aide humaines et de sécurité alimentaire ont été promis depuis Octobre dernier en vue de promouvoir une croissance économique inclusive et durable, développer les flux de capitaux et promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation, à travers le continent.
Selon Kamala Harris, l’Afrique connaît la croissance la plus rapide au monde, notant à cet effet que d’ici 2030,
le continent comptera 1,7 milliard d’habitants, soit 15% de la population mondiale.
Dès lors, le continent de plus en plus jeune et connecté à une demande accrue en matière d’alimentation, de soins de santé, d’éducation, de technologie et d’infrastructures ne fait que s’accroître.
Notons par ailleurs que beaucoup de défis peuvent diminuer les ardeurs des pays africains dans ces domaines comme l’accès limité au capital, le coût élevé du financement, la relance après la pandémie de la Covid-19, la crise climatique et l’insécurité alimentaire, constituent de véritables défis pour le continent. Voilà pourquoi, pense la Vice-présidente des USA, « son administration s’engage à œuvrer avec le continent pour relever ces défis dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) ».
Pour Dana Banks, assistante spéciale auprès du président Biden et conseillère principale pour le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, il est important « d’impliquer un large éventail de parties prenantes d’Afrique et des États-Unis à ce sommet qui devra témoigner de l’étendue et de la profondeur des partenariats américains avec les gouvernements, les institutions et les citoyens d’Afrique : des partenariats basés sur le dialogue qui s’appuient sur l’ingéniosité et la créativité de nos peuples », signale un communiqué distribué par African Media Agency (AMA).
Notons que cette collaboration, suppose Kamala Harris, permettra aux gouvernements, société civile et la diaspora de relever certains défis et de libérer les opportunités que le secteur public ou le secteur privé peuvent réaliser par eux-mêmes.
Rédaction/ journaldesnations.net