La pandémie covid-19 a ébranlé le monde avec des conséquences néfastes. La scolarité des enfants n’a pas du tout été épargné. Au plus fort de cette crise sanitaire, en avril 2020, les fermetures d’écoles ont fait que 370 millions d’enfants n’ont pas pu assister à leurs classes et n’ont pas pu recevoir le repas quotidien sur lequel ils pouvaient compter avant la pandémie.
Dans certains pays, les écoles sont encore fermées et l’éducation des enfants en péril. « Donner à chaque enfant l’opportunité de recevoir un repas sain et nutritif à l’école d’ici 2030 », est l’objectif poursuivi par la Coalition mondiale pour les repas scolaires. Cette initiative humanitaire vient d’être lancée ce mardi 16 novembre au cours d’une réunion virtuelle.
Les présidents Félix Antoine Tshisekedi de la République démocratique du Congo, en sa qualité de président de l’Union africaine, le français Emmanuel Macron ainsi que le ministre finlandais pour la Coopération au développement et du Commerce extérieur, Ville Skinnari, et le directeur exécutif du Programme mondial alimentaire (PAM), David Beasley, ont participé aujourd’hui, à la célébration du lancement de la Coalition pour les repas scolaires.
Au cours de son intervention, le président de l’UA, Félix Tshisekedi a souligné l’importance de cette initiative pour les pays africains. « Les avantages des programmes de repas scolaires impliquent le développement du capital humain, la construction d’un avenir plus avantageux pour l’Afrique et le monde, la production agricole, l’emploi local et les marchés », a-t-il déclaré.
De son côté, David Beasley, directeur général du PAM a précisé : « En seulement quelques mois, 60 gouvernements et 50 organisations autour du monde se sont mis d’accord pour soutenir le plan ambitieux de la Coalition qui veille à ce que chaque enfant puisse avoir des repas scolaires sains d’ici 2030. C’est notre chance de nous remettre sur la bonne voie ».
En rejoignant la Coalition, l’Union africaine a renforcé sa volonté politique d’étendre les programmes locaux de repas scolaires. Il sied de souligner que plus de 60 pays et 50 autres partenaires venant d’universités, de groupes de réflexion, d’ONG et d’agences des Nations unies font partie de cette coalition.
Christiane MUNOKI EKAMBO